Il me remet en mon premier malheur, incapable de voir à travers une vérité marbrée, je me perds en mes passions et danse pour son bonheur.
Il fallait que l'on me vide, pour que j'use ma plume bien vieillie et perdue dans ses pensées. Pour que j'embrasse mes mots car je ne peux le faire avec lui.
Il est faible mais vrai, me touche de son sourire musical, j'en profite et espère mais rien ne répond et tout me tend à croire en un vide décédé.
Ma foi souffre pour un sourire qui n'est pas mien, l'incapacité gêne mon Seigneur, je m'agenouille pour laisser les pierres devenir des plumes de velours.
Je me lèverai pour marcher quand je pourrais prier un désir mien, mais l'envie me peine, elle tire mes ficelles en dépit d'un Dieu qui n'existe point.