Mon temple me paraît si faible, Athena nous force à y danser. Mais je ne connais que les chaleurs d’un soleil prêt à imploser de colère, je n’y trouve pas ma place, pas sur cette terre, je ne puis danser. J’ai donc fait un voyage à Paris, tout seul je le jure, et je m’y suis perdu, je m’y suis promis en dépit de ma valeur. Les risques aux Invalides lièrent mes mains et je ne puis choisir correctement, ce qui me redonnerait ma couleur. Mes cheveux, si long, me gênent mais je ne puis m’en séparer et je ne puis dire pourquoi. Leur couleur n’est jamais partie, elle ne me quittera pas, ils découlent de compliments et de roserais de sentiments. Devrais-je simplement mentir, jusqu'à ce que je trouve ma vérité. Les doigts d’un vieillard dansent sur les cordes d’une guitare, près de Montmartre, là où le soleil ne s’y couche jamais. J’ai peur que tu ne me comprennes pas, que tu refuses de m’embrasser sur ces toits, la où nos pieds brûlent, tu ne me crois pas, tu a peur de moi, mais je subis le feu qui monte à mes pieds puisqu’à vaincre sans péril, l’ont triomphe sans gloire, et je ne suis que prêt à te perdre pour continuer à me voir et vaincre dans le noir mes plus orgueilleux espoirs. Tu dis que je suis prétentieux, que j’essaye de te plaire à parler de cette manière, que j’imite Molière. Mais je m’efforce à rester fidèle à ce que la faiblesse de mon temple m’a appris, à danser malgré la menace d’un effondrement. J’ai longtemps subi les foudres d’une déesse car j’abusais du vin qui m’était proposé, je n’ai toujours pas décidé d’arrêter, je lui ai promis que j’y réfléchirai. Mais me voilà, sur les toits d’un Paris, qui brûle, qui chante, et qui ne tient que mon futur déjà endetté de regrets minutieusement élaborés. Je souris car tu me traites de menteur, de Tartuffe, qui n’a rien vécu pour parler autant d’une vie à son début. Mais je n’ai pas ma place, pas sur cette terre, alors mes mensonges seront enterrés avec ma mère. Donc poursuis avec tes moqueries, je n’en ferai que des excuses pour mes beuveries au cours desquelles je danserai, et chanterai le doux nom de Minerve.